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              Que  fait  l'Etat  ?

 

 

Lettre de Najat Vallaud-Belkacem (Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)

 

“ Mesdames, messieurs,

J’avais annoncé, en février dernier, de nouvelles mesures pour lutter contre le harcèlement à l’École qui touche chaque année 700 000 de nos élèves. 700 000 enfants qui souffrent au quotidien de brimades, de moqueries, de mises à l’écart voire de violences physiques.

Il me semblait indispensable d’interpeller l’ensemble de la société en créant une journée nationale de mobilisation, ce 5 novembre, pour dire "Non au harcèlement".

La campagne et les annonces que nous vous dévoilons ce jour s’adressent prioritairement aux enfants de primaire et aux témoins. C’est en effet dès le plus jeune âge qu’apparaissent les premières situations de harcèlement. S’agissant des témoins, la recherche et les expériences de terrain ont prouvé que c’est en les rendant acteurs de la prévention, en les faisant changer de regard et de position dans le groupe que le harcèlement diminuait.

Des solutions existent, cette journée a pour objectif de les faire connaître. Aucune famille, aucun enfant, ne doit se retrouver seul face à une situation de harcèlement.

Chaque professionnel doit être formé et outillé pour savoir répondre aux situations rencontrées dans son école, dans son collège ou dans son lycée. Pour cela des outils nombreux ont été réalisés : fiches conseils, protocoles, guides, outils pédagogiques.

Le harcèlement ne pourra diminuer que si chaque école et chaque établissement met en place un plan de prévention. Il ne s’agit pas seulement de répondre aux situations rencontrées mais bien d’empêcher que des enfants ne soient harcelés en consolidant une politique préventive efficace en lien avec les familles et les partenaires de l’École.

Dire « Non au harcèlement » c’est refuser l’oppression conformiste, c’est refuser que la loi du plus fort ne soit érigée en norme. Le harcèlement va à l’encontre des valeurs prônées par l’École de la République : le rejet, la stigmatisation, le refus de l’altérité, le non-respect de la dignité humaine n’ont pas leur place dans l’enceinte de nos établissements scolaires.

Je sais que je peux compter sur l’engagement de chacun d’entre vous pour que le harcèlement ne soit plus tabou. Il est de notre devoir que chaque élève se sente en sécurité à l’école. La lutte contre le harcèlement est un des facteurs pour rendre le climat scolaire serein dans nos établissements, condition indispensable à la transmission des apprentissages que doit assurer l’École de la République. ”

Le 26 novembre 2013, Vincent Peillon (ministre de l'éducation nationale à ce moment) dévoile une nouvelle campagne « Agir contre le harcèlement à l'école » pour poursuivre et approfondir les acquis de la précédente campagne de Luc Chatel en approfondissant les moyens mis en œuvre. Les sites internet sont rénovés, avec des ressources et des conseils aux élèves victimes, aux familles et aux témoins, numéro vert d’assistance (mit en place en 2009 par la Commission européenne), un partenariat entre l’association e-Enfance et Facebook (depuis 2011) pour intervenir dans les classes à propos du cyber-harcèlement et parfois bloquer les comptes des harceleurs ou encore avec des clips vidéos de sensibilisation. 

De plus, une autre nouveauté a été instaurée : un programme de formation à l’Ecole supérieure de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche (Esen). Grâce à ce programme, en 2015, 70 000 enseignants ont été formés afin de savoir comment réagir face au harcèlement scolaire. En 2016, l'Etat prévoit de former 300 000 enseignants.

 

Pour chaque personne harcelée il existe différentes façons de s’en sortir :

    • La première chose à faire est d’en parler, mais il n’est pas toujours évident de se confier. Pour cela, des structures ont été mises en place dans les collèges et lycées avec la participation de psychologues qui écoutent et aident les élèves.

   • Des associations et centres d’appel on été crées pour renseigner et aider les personnes harcelées afin qu’elles puissent parler de leur situation sans gène et afin de les aider à trouver des solutions. Certaines associations ont développé le principe des réunions de groupes, basées sur l’exemple des alcooliques anonymes. Les personnes harcelées peuvent ainsi témoigner devant d’autres personnes qui sont ou ont été dans la même situation qu’eux, qui les comprennent, avec qui ils peuvent discuter sans retenue et qui les soutiendront pour s’en sortir. Le but de ces réunions est de réapprendre aux personnes harcelées à vivre en collectivité.

 

Depuis la réforme de 2013, le ministère de l'éducation nationale a mis en place plusieurs procédures afin que ce sujet arrête d'être tabou et que les victimes et les témoins parlent. De plus, les actions mises en place ont permis à certains élève de créer leurs projets. Cela permet de facilité l'échange entre la victime et l'intervenant puisque la personne harcelée est face à une personne dans le même âge et qui la comprend, il se confiera donc plus facilement. Notamment, depuis 2015, l'Etat à mis en place la formation de lycéens afin qu'ils soient ambassadeurs de la lutte contre le harcèlement. Par la suite, ils pourront aller dans leurs lycées, dans les collèges, dans les écoles primaires pour en parler aux élèves.

 

De plus, le prix "Non au harcèlement" a pour objectif de donner la parole aux élèves et aux jeunes de 8 à 18 ans, qui devront produire un support de communication (affiche ou vidéo) accompagnant le projet de lutte contre le harcèlement qu'ils souhaitent mener dans le cadre du plan de prévention du harcèlement de leur établissement.

Pour participer, les élèves doivent envoyer leur production ainsi que leur projet au référent harcèlement de leur académie. Un jury académique remettra un prix "coup de cœur académique" en mars 2016 et sélectionnera les nominés pour le jury national. Ce "coup de coeur académique" pourra être sélectionné au national. Une cérémonie officielle de remise des prix nationaux aura lieu en mai 2016.

Les 10 lauréats nationaux recevront chacun un prix de 2.000 euros pour accompagner la mise en œuvre de leur projet. Tous les supports de communication produits par les élèves seront utilisés comme outils de prévention.

Campagne du ministère de l'éducation Nationale.

De plus, certains films parlent de harcèlement scolaire ou de cyber-harcèlement comme CyberBully (Le mur de l'humiliation en français), 2h37, ou Odd girl out (En détresse en français).

Ici, nous pouvons voir les bandes annonces de Cyberbully et 2h37.

Et certains youtubeurs prennent la parole face au harcèlement scolaire ou au cyber-harcèlement.

Certains chanteurs s'expriment eux aussi sur le harcèlement scolaire et le cyber-harcèlement à travers leurs chansons.

Keen'v - Petite Emilie

Patrick Bruel ft. La Fouine - Maux d'enfants

Ornella Tempesta - Intimidation

Hazerka - Seule

Ornella Tempesta - Seuls contre le monde entier

Numéros utiles :

Non au harcèlement : 3020

Service Ecoute Enfants : 103 (http://www.103ecoute.be/)

Net écoute : 0 800 200 000

Stop Harcèlement : 0808 80 70 10

Pour toute question sur le cyber harcèlement : 0800 200 200

 

 

Associations contre le harcèlement scolaire :

Association Tous solidaires pour Jonathan

Association Noélanie

Association Généraction Solidaire

Association Dans les yeux de Léa

Association Marion la main tendue

 

Si vous voulez nous parlez, n'hésitez pas à envoyer un mail à cette adresse, nous vous répondrons au plus vite : 

soutienharcelement@hotmail.com

 

   Conclusion.

Tout ceci nous montre que le harcèlement scolaire n'est pas seulement circonscrit à l'école puisque les harceleurs peuvent poursuivre leur victime en dehors de l'enceinte de l'école (comme le cas de Jonathan Destin) mais plus encore, il s'étend sur les réseaux sociaux (comme le cas d'Amanda Todd). Le harcèlement peux donc être moral ou physique. Concernant le harcèlement physique, la victime peut garder de longues et lourdes séquelles, et concernant le harcèlement moral la victime gardera des séquelles toute sa vie. Pour contrer les phénomène d'harcèlement scolaire et de cyber-harcèlement, des lois existent, l'état met en place de la prévention, et des associations ainsi que des numéros d'écoutes sont créées pour soutenir la victime ainsi que sa famille.

Si vous voulez nous parlez, n'hésitez pas à envoyer un mail à cette adresse, nous vous répondrons au plus vite : 

soutienharcelement@hotmail.com

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