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           Exemple concret.

 

Amanda Todd est une jeune Canadienne, elle s'est donnée la mort à 15 ans seulement, le 10 octobre 2012, à la suite de faits de cyber-harcèlement. En effet, elle avait été convaincue, via sa webcam, de montrer ses seins à un homme plus âgé et majeur. Celui-ci l'avait ensuite obligée à aller plus loin face à la caméra, sous menace de dévoiler les photos de ses seins nus. Amanda avait refusé, et les évènements qui s'enchaînent alors dépassent l'entendement. En premier lieu, l'homme qui l'avait contactée sur Internet dévoile les photos des seins d'Amanda sur les réseaux sociaux. Grâce à des informations qu'il a rassemblées avec Internet, l'individu va même toucher le cercle familial de la jeune fille. Amanda sombre dans la dépression et fait un appel à l'aide sur les réseaux sociaux, notamment en postant une vidéo sur YouTube. Elle finit tout de même par se donner la mort.

L'appel de la famille d'Amanda pour retrouver le cyber-harceleur a été entendu : les hacktivistes du groupe Anonymous affirment avoir débusqué le coupable, pourtant traqué par deux douzaines d'enquêteurs. Il s'agirait de Kody Maxson, un habitant de Vancouver, âgé de 32 ans. La police refuse de commenter cette révélation. Elle a cependant placé l'individu sous protection, les Anonymous ayant divulgué son adresse

 

Autre exemple, qui se passe en 2006 aux Etats Unis. Troiss jeunes étudiants ont partagés une vidéo de l'un de leurs amis, qui était un petit peu en surpoids et qui s'amusait à faire les signes de Star Wars puisqu'il était fan de cette saga. C'est une vidéo qui à été extrêmement vue, qui est devenue extrêmement populaire, qui a fait ce que l'on appelle aussi maintenant le "buzz". C'est un jeune qui aujourd'hui à changé de nom, qui à déménagé à plusieurs reprises, et malgré tout sa vidéo continue à être vu avec plus de milliers de vues par jour.

Maureen, victime de cyber-harcèlement, témoigne dans l'émission Toute une histoire :

« Je me suis sentie mal, je me suis sentie trahie, et j'ai été quand même victime de harcèlement, les garçons venaient me chercher jusqu'en bas de chez moi. Je me suis complètement renfermée. J'avais peur du regard des gens. [...] Donc j'ai arrêté de sortir, j'ai arrêté de parler à tout le monde, j'ai perdu tous mes amis. »

« Je me disais que c'était moi, je ne méritais pas d'avoir des amis. »

« J'ai changé complètement de comportement, je suis arrivée au point d'être vraiment aggressive, méchante envers même ma famille alors qu'ils étaient là. »  

« Et je me suis dis que j'avais le droit de faire du mal à mon entourage, que c'était à moi de partir. J'habite au neuvième étage... Et c'était le seul moyen pour que j'y arrive. » 

Si vous voulez nous parlez, n'hésitez pas à envoyer un mail à cette adresse, nous vous répondrons au plus vite : 

soutienharcelement@hotmail.com

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